Mon atelier est certes spacieux, mais il comporte des zones à contre-jour, notamment quand je travaille sur le coté droit des motos qui sont sur la table élévatrice.

Il ma fallait donc un éclairage d'appoint. Ça existe dans le commerce, ça s'appelle un projecteur de chantier et ça coûte quelques dizaines d'euros.
Mais c'est tellement plus fun de se le fabriquer !
Mais que vient donc faire Lavoisier, le père de la chimie moderne, dans mon titre ?

Eh bien, chaque fois que je le peux, j'essaie d'appliquer sa fameuse maxime : "rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme".
Direction donc....................................... la poubelle pour y récupérer les éléments nécessaires à mon projecteur : un fauteuil de bureau auquel il manque le dossier et dont le vérin est passablement fatigué ainsi qu'un projecteur halogène dont le radar détecteur de présence est HS (pour un motard, un radar qui est HS est toujours une bonne nouvelle

J'y ai rajouté un pantographe récupéré sur un pupitre de bureau dont je n'avais plus l'utilité et une poignée arrachée à un bâton de ski orphelin de son jumeau.
Enfin, quelques bouts de fer rond soudés entre eux ont fait une grille de protection thermique pas trop moche.
Une fois tout ça mis bout à bout, voilà un projecteur [s]de chantier[/s] d'atelier stable, orientable dans tous les sens, télescopique, mobile et qui fonctionne comme sur des roulettes !

Et sur le même support, je peux aussi monter ma lampe/loupe pour les travaux minutieux dans toutes les positions.
Pardon à Lavoisier, mais j'ai quand même du acheter un des deux tubes support, ce qui nous met le projecteur terminé à ..........................environ 3 €.
